Article de Paris-Normandie sur Claire O’Petit

Le cas Claire O’Petit

Ancienne commerçante en région parisienne élue au printemps député LREM dans la 5e circonscription de l’Eure, Claire O’Petit, qui détonne dans le paysage politico-médiatique, a été douze ans (2005-2017) chroniqueuse dans l’émission Les Grandes gueules (RMC).
Pourquoi n’êtes-vous plus membre de l’équipe des Grandes gueules ?
« Nous l’avons décidé d’un commun accord dès que j’ai été élue députée en juin. J’interviens désormais une fois par mois, 20 mn et non plus trois heures en direct, sur un thème politique précis. Je ne commente plus l’actualité. Un député a un droit de réserve. Même si j’ai une opinion, je ne peux plus publiquement m’exprimer sur un jugement, par exemple. »
Une personnalité politique peut-elle être un chroniqueur ?
« Quand, à l’image de Roselyne Bachelot, vous ne ferez plus de politique, ce n’est pas un souci. Par contre, il y a d’anciens élus ou ministres qui deviennent chroniqueur pour continuer à exister… N’oublions pas non plus qu’il y a une contrepartie financière quand on est chroniqueur.
Quand les politiques font autre chose, ils sont critiqués. Mais si les radios ou les télés les invitent, c’est que l’audience est bonne ! La responsabilité revient aux médias. »
Pensez-vous que la notoriété que l’émission Les grandes gueules vous a apportée a facilité votre élection ?
« J’étais connue, effectivement et ça n’a pas été un obstacle, contrairement à ce que beaucoup pensaient. Je suis souvent appelée pour participer à des émissions, comme à Sud Radio, mercredi dernier. Les Grandes gueules, c’est ma famille, mon identité. J’espère que l’équipe sera là pour l’inauguration de ma permanence à Étrépagny, elle est invitée ! »
Avez-vous été sollicitée pour intégrer une émission comme chroniqueuse ?
« Non. Je suis très souvent invitée à participer à des émissions mais j’en refuse beaucoup. Je suis une bonne cliente qui a toujours quelque chose d’intéressant à dire. Je ne suis pas porte-parole d’En Marche ! mais je garde une liberté de ton. »